Sommaire
Le Visa E2, un visa pour entrepreneur, rend-il accessible le rêve américain ? Un taux de refus initial de 23% en 2018 peut vous décourager. Avec un dossier bien préparé et l’expertise d’un avocat spécialiste de l’immigration, vos chances de l’obtenir sont pourtant bien réelles.
Pour vous y aider, voici les 5 motifs les plus courants de refus de visa E2.
1- Investir un montant insuffisant pour la viabilité de l’activité
Si aucun montant n’est annoncé dans les textes, les avocats spécialistes de l’immigration recommandent dans le cadre du Visa E2 investissement moyen de 75 à 100 000 $ pour les cas les plus courants.
Cette fourchette peut être encore majorée selon la nature de l’activité. L’officier consulaire appliquera une règle de proportionnalité de l’investissement initial par rapport à l’investissement global.
2- Annoncer un chiffre d’affaires prévisionnel tout juste suffisant pour subvenir à vos besoins
Votre projet est là pour générer des dollars, être redevable de taxes et fournir du travail à des Américains et c’est dans cette perspective que l’on vous accorde un visa. C’est ce que les textes entendent par l’expression « un investissement non marginal ».
3- Attendre l’obtention du visa pour commencer à investir et à embaucher
Le dossier doit contenir vos factures fournisseur, votre contrat de bail commercial, vos premiers contrats de travail ou les premières commandes de sous-traitance. Il faut démontrer que le risque d’investir est assumé.
À la lecture de votre business plan, l’officier consulaire doit être convaincu que la délivrance de ce visa aura un impact économique réel et rapide. Les sommes déjà engagées doivent refléter votre capacité à ouvrir les portes de votre établissement dès son obtention. Les spécialistes s’accordent pour dire que ces premières dépenses doivent représenter la moitié de l’investissement initial.
A lire aussi : 14 erreurs à ne pas commettre quand on part aux USA avec un Visa E2
4- Ne pas être en capacité de diriger l’entreprise
Vous devez détenir au moins 50% de la société et votre business plan doit mettre en évidence que vous êtes la personne qui prend les décisions stratégiques. Votre niveau d’anglais ne doit pas être un frein à la gestion d’une activité sur le sol américain. Il ne faut pas oublier que certaines activités réclament l’acquisition d’une licence pour pouvoir être exercées.
5- Ne pas se préparer efficacement à la présentation du dossier à l’ambassade
C’est à ce moment là que l’aventure commence… ou pas. Cette présentation se déroule en anglais et dans un cadre qui peut être impressionnant.
Il n’est pas toujours facile de passer d’un business plan version investisseur, qui se doit d’être prudent, à celui capable de convaincre des Américains, auxquels il faut démontrer que l’on sait voir grand et que l’esprit des pionniers est en vous. Prenez donc le temps de vous préparer et tout ira bien !
J’ai créé ce blog pour aider les personnes qui, comme moi un jour, ont eu à demander un Visa E2. Avec le formulaire ci-dessous, je peux vous mettre en contact avec mon avocate spécialisée en immigration basée aux USA qui fournira une assistance en français si besoin :